SINVE, adj. et subst. masc.
Étymol. et Hist. xviiies.
un sinve qui roupillait (Chans. ds
Esn. 1966);
cf. 1828-29 (
Vidocq,
Mém., t. 4, p. 332: les filous riant, buvant aux dépens du
sinve). Orig. peu claire; peut-être altér. de
sanve* « moutarde sauvage » (
cf. dial.
sinfe, norm.;
sinve, sinvre Vosges «
id. »
FEW t. 2, p. 638a et 639a),
sinve étant une appellation iron. signifiant propr. « fin comme moutarde, c'est-à-dire fort rusé » (
Sain. Sources Arg. t. 2, p. 449),
cf. 1846
sinfe « volé qui tient le voleur » (
Dict. d'arg., ibid., p. 174).