SIMOUN, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1773
smûm (
C. Niebuhr, Descr. de l'Arabie, trad. en fr. par F. L. Mourier, p. 7: le
Smûm vient à la Mekke, de l'Est); 1774
samum (
J. D. Michaelis, Rec. de questions, trad. de l'all. par J. B. Merian, p. 32 ds
Z. rom. Philol. t. 104, p. 308); 1791
simoom, simoon (
J. H. Castera, trad.
J. Bruce, Voyage aux sources du Nil, XII, 164 et 166 ds
Barb. Misc. 4, n
o30); 1819
simoun (
A. Pichot et
E. De Salle, trad. de l'angl.,
Manfred III, 1 in
Œuvres de lord Byron, Paris, 1819-1821, t. III, p. 179 ds
Z. rom. Philol. t. 104, p. 309). Empr. à l'ar.
samūm, même sens (dér. de
samma « empoisonner ») par l'intermédiaire de récits de voyageurs.
Cf. également
Bad-Samoum (1711,
J. Chardin, Voyages en Perse, t. 2, p. 9: on appelle ce vent pestiferé [en Perse],
Bad-Samoum, c'est-à-dire,
Vent de poison) et l'angl.
simoom (1790,
Bruce, Trav. IV, 559 ds
NED).