SILENTIAIRE, adj. et subst.
Étymol. et Hist. 1. 1567 adj. « qui reste habituellement silencieux » (Cardinal de
Granvelle, Corresp., éd. E. Poullet, t. 3, p. 124); 1848 « qui réduit au silence » (
Flaub., Champs et grèves, p. 368);
2. 1611 subst. masc. « sous l'empire romain, huissier chargé de faire respecter le silence » (
Cotgr.); 1721
silenciaire « personne qui parle peu » (
Trév.); 1832 « religieux, religieuses tenus d'observer le silence » (
Raymond). Empr. au b. lat.
silentiarius « esclave qui fait observer le silence aux autres », « silentiaire, huissier du palais impérial », du lat.
silentium (v.
silence).