SIFFLEUR, -EUSE, subst. et adj.
Étymol. et Hist. [
xiiies. (ms.)
chufleor subst. « moqueur » (
Blondel de Nesles, Chans., éd. L. Wiese, XXII, 9, var. N)]
A. 1537 subst. « celui qui avale avidement » fig. (
Prognostication des prognostications ds
Anc. poés. fr., éd. A. de Montaiglon, t. 5, p. 227: dangereux
siffleur [de nouvelles]); 1568 « buveur » (
R. Belleau, Bergerie, 2
ejournée ds
Œuvres poét., Lyon, Th. Soubiron, 1592 [1585], t. 1, fol. 277v
o).
B. 1. 1555 adj. « qui siffle [en parlant d'un oiseau] » (
P. Belon, Hist. de la nature des oyseaux, Paris, G. Corrozet, V, XVIII, p. 261);
id. subst. désigne un oiseau, synon. de
pivoine ou
groulard (
Id., ibid., VII, XVII, p. 358);
2. 1694 subst. « celui qui siffle une pièce de théâtre » (
Dancourt, Femme d'intrigues, V, 2 ds
Œuvres, Paris, Libraires associés, 1742, t. 2, p. 317);
3. 1835
cheval siffleur (
Ac.). Dér. de
siffler*; suff.
-eur2*.