SERVILE, adj.
Étymol. et Hist. 1. 2
emoit.
xiiies. [ms.] fig.
servil « qui a un caractère de soumission excessive » (
Delivr. du peup. d'Isr., ms. du Mans 173, f
o19 v
ods
Gdf. Compl.), forme − déb.
xviies. ds
Hug.;
2. 1303
servel « relatif à l'état d'esclave ou de serf » (
Affranch., S.-Sauveur de Blois, ms. Blois ds
Gdf.
Compl.: condicion
servel);
ca 1350
servile (
Bersuire, f
o26, verso ds
Littré). Empr. au lat.
servilis «
id. » au propre et au fig.; − dér. de
servus « esclave » −, att. en lat. médiév. au sens de « propre aux non-libres » 789 ds
Nierm., « relatif à un tenancier serf » 828,
ibid. et comme subst. « tenancier d'un manse servile » 905-906,
ibid.