SERTIR, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. 1636 joaill. (
Monet); p. anal. 1831 « encastrer » (
Nodier,
Fée Miettes, p. 161: cette porte
était si bien
sertie dans le panneau de la cloison);
2. 1872 serr. (
Littré);
3. 1904 chasse (
Nouv. Lar. ill.). Var. de l'a. fr.
sartir « attacher solidement plusieurs pièces de métal » (
ca 1200, part. passé adj.,
La Chanson d'Antioche, éd. S. Duparc-Quioc, 7934; 1
remoit.
xives., inf.,
Alexandre, mss de Venise, 743 ds
Elliott Monographs, n
o36, p. 39), issu du lat. pop.
*sartire, dér. de
sartus, part. passé de
sarcire « raccommoder, ravauder, rapiécer » (qui a donné la forme
sarcir, 1160-70,
Alexandre, vers 723,
op. cit., n
o38, p. 97). Voir A.
Thomas ds
Romania t. 37, pp. 132-135.