SERPOLET, subst. masc.
Étymol. et Hist. Ca 1500
serpoullet (
Jard. de Santé, I, 429 ds
Gdf. Compl.); 1510-12
serpolet (
J. Lemaire de Belges, Illustrations de Gaule, II, VIII ds
Œuvres, éd. J. Steicher, t. 2, p. 82). Dér., à l'aide du suff.
-et*, du m. fr.
serpol « thym sauvage » (1387-91
Gaston Phébus, Chasse, éd. G. Tilander, 6, 48, p. 80), issu, prob. par l'intermédiaire de l'a. prov. (1
erquart
xiiies.
serpol Daude de Pradas, Dels auzels cassadors, éd. E. Monaci, 2297 et 2807; mil.
xiiies. [ms.]
sarpol,
Recettes méd., éd. Cl. Brunel ds
Romania t. 83 1962, § 37, p. 151), du lat.
serpullum « serpolet » (empr. au gr. ε
́
ρ
π
υ
λ
λ
ο
ν «
id. », de ε
́
ρ
π
ε
ι
ν « se traîner péniblement », avec
s- comme dans
serpere « ramper » (gr. ε
́
ρ
π
ε
ι
ν)).