SEQUIN, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1400
essequin désigne une monnaie (
Exéc. test. de Jehan Douchiel, 19 juill., A. Tournai ds
Gdf. Compl.); 1532
sequin (
Inventaire des objets d'art composant la succession de Fl. Robertet ds
Mém. Sté Antiquaires de France, t. 30, p. 30:
sequins de Turquie);
ca 1534 désigne une monnaie vénitienne (
Relation de Terre Sainte (1533-1534) par Greffin Affagart, éd. J. Chavanon, Paris, 1902, p. 26 d'apr. R.
Arveiller ds
Z. rom. Philol. t. 106, p. 55: ducatz
seguins); 1817 désigne cette monnaie utilisée comme ornement dans la toilette (
Stendhal,
Hist. peint. Ital., t. 2, p. 96). Prob. empr. à l'ital.
zecchino qui, bien que n'étant att. que dep. 1543 à Venise, désigne une monnaie frappée à Venise en 1280 (v.
DEI et
Prati), dér. de
zecca « lieu où l'on frappe les monnaies », empr. à l'ar.
sikka « poinçon, coin, monnaie ». V. aussi
FEW t. 19, p. 158b et
Cor.-
Pasc.,
s.v. ceca.