SÉFARADE, SÉPHARADE,(SEFARADE, SÉFARADE, SEPHARADE, SÉPHARADE) subst. et adj.
Étymol. et Hist. A. Subst. 1875
Séphardin plur. (
Lar. 19e); 1882
Sephardim (V.
Guérin,
La Terre Sainte, Paris, p. 150); 1895
les sefardim (
Gde Encyclop., t. 21, p. 258b,
s.v. Juif); 1955
Séfardi, Séfardis (R.
Ricard,
Structure et inspiration de Carlos VI en la rápita ds
B. hispanique, t. 57, p. 82).
B. Adj. 1895
sefardi (
Gde Encyclop., t. 21, p. 275b: rite allemand ou
askenazi [...] rite portugais ou
sefardi); 1923
séfardite (A.
Mousset,
L'Espagne dans la politique mondiale, p. 173 ds
Fonds Barbier: une patrie juive
séfardite); 1931
sefardim plur. (
Weill,
Judaïsme, p. 32: juifs askenazim ou
sefardim); 1952
séfaradi (
Le Monde, 19 janv., p. 6, col. 4: l'Union des israélites
séfaradis de France); 1957
sepharade (A. J.
Heschel,
loc. cit.; p. 27: culture
sepharade). Empr. à l'hébr. mod.
sephāraddι
̄
, plur.
-ι
̄m, « Espagnol; Juif d'Espagne », dér. de l'hébr. biblique
Sephārad, n. d'une colonie de Juifs exilés mentionnée ds
Abd., 20 (peut-être située en Asie Mineure), ultérieurement identifiée à l'Espagne par la tradition juive.