SENSITIF, -IVE, adj.
Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1265 « qui a la faculté de recevoir des impressions »
ame sensitive (
Brunet Latin,
Trésor, II, 6, éd. F. J. Carmody, 178);
b) 1314 « qui se rapporte aux sens »
vertu sensitive (
Henri de Mondeville,
Chirurgie, éd. Ch. Bos, 128);
c) id. « qui transmet les sensations » (
Id.,
ibid., 80);
2. 1587 « doué de sentiment » (
La Noue,
Disc. polit. et milit., p. 725 ds
La Curne), rare jusqu'au
xixes.; 1862, août (
Goncourt,
Journal, p. 1003); 1866, 12 janv. empl. subst. (
Amiel,
loc. cit.). Empr. au lat. médiév.
sensitivus (
cf. Albert Le Grand ds
Mittellat. W., t. 1, p. 655a,
s.v. anima: anima sensitiva; fundamenta vegetativum et sensitivum), dér. du lat.
sensus, v.
sens.