SEMAINIER, -IÈRE, adj. et subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1250 « qui est de semaine (dans une communauté religieuse) » (
Règle cist., 424 ds T.-L.: li priestres
semaniers); 1263 subst. (
Constit. de la Maison-Dieu de Troyes, XXVIII, A. Aube ds
Gdf. Compl.);
2. subst.
a) 1752 « grosse pièce de viande de boucherie qu'on garde pendant la première partie de la semaine pour le cas de visite imprévue et qu'on mange le jeudi soir » (
Trév., qui précise que ce mot est empl. ,,populairement`` par ,,les petits Gentilhommes et les gros Laboureurs``; également ds
Trév. 1771);
b) 1798 (
Ac.:
Semainier, se dit aussi substantivement pour signifier Un pâté très garni qui peut servir toute la semaine [...] Il est fam.);
3. 1872 subst. « boîte à rasoir contenant sept lames et un manche mobile » (
Littré Add.);
4. 1876
bracelet semainier (
Journ. offic., 3 déc., p. 8084, 1
recol. ds
Littré Suppl.);
5. 1904 subst. comptab. (
Nouv. Lar. ill.). Dér. de
semaine*; suff.
-ier*; au sens 1
cf. lat. médiév.
septimanarius (
ca 1125 ds
Latham).