SECOUER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1450
secouer le pelisson « rudoyer » (
Sottie du Gaudisseur, 53 ds
Recueil Trepperel, éd. E. Droz, p. 9);
b) 1580
secouer qqn (
Montaigne, Essais, éd. P. Villey, p. 76);
2. 1531 (
R. Estienne, Dictionarium, 14
efeuillet, r
ods
Quem. DDL à paraître: Faire signe de non consentir a aucun en
secouant la tête);
3. a) 1549 (
Est., s.v. joug:
secouer le joug de servage);
b) 1580 « ébranler (quelque chose) » (
Montaigne, op. cit., p. 441:
secouër et altérer
notre croiance);
4. 1762
se secouer « réagir » (
Diderot, Lettres à S. Volland, t. 1, p. 86);
5. 1766
être secoué « être en mauvaise santé » (
Voltaire, Lett. d'Argental, 22 oct. ds
Littré). Réfection, d'apr. les formes
secouons, secouez, secouent de l'a. fr.
seco(u)rre « remuer vivement » att. dep. la fin du
xiies. (
E. de Fougères, Manières, 753 ds T.-L.), lui-même du lat.
succutere « agiter, ébranler ».