PRESTIGE, subst. masc.
Étymol. et Hist.1. a) 1372 «illusion attribuée à des sortilèges» (
Denis Foulechat,
Trad. du Policraticus de J. de Salisbury, éd. Ch. Brucker, I, 8, 44);
b) 1688 «illusion produite par des moyens naturels» (
La Bruyère,
Caractères, De l'image d'un coquin, éd. G. Servois, t.1, p.46);
2. a) ca 1650 «impression faite sur l'âme, sur l'esprit, sur l'imagination par les productions de la littérature» (M.
Arnauld ds
Fur. 1701);
b) ca 1750 «séduction, attrait qui frappe l'imagination et qui inspire la considération, l'admiration» (J.-J.
Rousseau ds
Lar. 19e). Empr. au lat.
praestigium «artifice, illusion».