MOUILLE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) 1840 «source qui ne fait que suinter dans une prairie» (
Ac. Compl. 1842);
b) 1855 «endroit d'une rivière où l'eau a une plus grande profondeur» (
E. Grangez, Voies navigables en France, p.317 ds
Littré);
2. a) 1855 «avarie causée par l'eau ou l'humidité» (
Viennet, Épître à Boileau, sur les mots nouveaux ds
Épîtres et Satires, 5
eéd., 1860, p.359);
b) 1963 peauss. (
Lar. encyclop.). Déverbal de
mouiller*. Au sens 1 a, mot att. principalement dans les dial. fr.-prov. et du Centre de la France au sens de «terrain humide, marécageux» (
FEW t. 6, 3, p.45a).
Cf. déjà le suisse romand
mollie, même sens, att. en 1340 (
Pierreh.).