MIASME, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1695 «effluves provenant de certaines maladies contagieuses» (
Fr. Raynaud, Traité des Fièvres malignes et pourprées, Carpentras, p.18);
2. 1800 «émanation dangereuse pour la santé, résultant de la décomposition des matières animales et végétales» (
supra ex. 1);
3. 1842 p. ext. «odeur malsaine et désagréable» (
Balzac, loc. cit.). Empr. au gr.
μ
ι
́
α
σ
μ
α «souillure provenant d'un meurtre» lui-même dér. de μ
ι
α
ι
́
ν
ε
ι
ν «souiller (de sang, de poussière)».