MARINGOT(T)E,(MARINGOTE, MARINGOTTE) subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) 1830 «petite voiture employée surtout par des marchands forains» ([
L'Héritier],
Suppl. Mém. Vidocq, t.1, p.127);
b) 1872 «voiture de saltimbanques» (
Larch., p. 172 qui cite O. Féré);
2. a) 1830 ch. de fer «nom d'un type de voitures» (d'apr.
M. Blanchard,
Essais hist. sur les chemins de fer..., Montpellier 1935 p. 14 n.)
cf. 1855 (
Perdonnet,
Traité élémentaire, I, 299 ds
Wexler, p. 121);
b) 1873
id. «grande plate-forme qui sert à transporter les voitures de rouliers» (
Lar. 19e);
3. a) 1862
maringotte «petite voiture à cheval à deux roues, à barreaux sur les côtés et à bancs mobiles» (
Hugo,
Misér., t. 1 , p. 956); 1872
maringote (
Littré Add.). Dér. du nom de la ville de
Maringues dans le Puy-de-Dôme, où selon Cochard (v.
Du Puitsp.) ces voitures ont d'abord été fabriquées; v. aussi
FEW t. 6, 1, p. 344a; suff.
-otte*.