GUICHET, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1135 « petite porte pratiquée dans une porte monumentale, une muraille, une fortification » (
Couronnement de Louis, éd. Y. G. Lepage, Rédaction AB, 1548);
2. 1590-1604
passer le guischet « entrer en prison » (
Brantôme,
Discours sur les Colonels de l'infanterie de France, éd. E. Vaucheret, p. 146);
3. 1767 « petite ouverture pratiquée à hauteur d'homme dans une porte, un mur et par laquelle on peut parler à quelqu'un, faire passer des objets » (
Voltaire,
L'Ingénu, éd. W. R. Jones, p. 122);
4. 1862 « petite ouverture par laquelle le public communique avec les employés d'une administration, d'un bureau » (
Goncourt,
Journal, p. 1109). Prob. dimin. de l'a. nord.
vik « baie » d'où « cachette, recoin » (
cf. FEW t. 17, p. 430 a), sens encore attesté en a. et en m. fr. (fin
xiies. ds
Gdf.
Compl.).