GRISON1, -ONNE, adj. et subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. a) 1449 « qui est un peu gris (en parlant d'un cheval) » (L.
de Beauvau,
Pas de la Bergiere, 308 ds
Gdf.
Compl.);
b) ca 1470
grison subst. masc. « cheval de robe grise » (
Trahison de France, 150,
ibid.); 1644 « âne » (
Scarron,
Typhon, V ds
Œuvres, éd. 1786, V, 472);
2. a) 1536
grison adj. « qui a la barbe ou les cheveux gris, grisonnants » (
Rabelais,
Lettres ds Œuvres, éd. Ch. Marty-Laveaux, III, 355);
b) 1640 subst. masc. « filou vêtu de gris » (
Oudin Curiositez); 1685 « domestique sans livrée, habillé de gris, pour commissions secrètes » (M
mede Sévigné,
Lettre à Mmede Grignan, 7 février ds
Lettres, éd. M. Monmerqué, VII, 357). Empr. de l'a. prov.
grizon « gris (en parlant d'un cheval) » (
La dépense journalière d'un château quercynois au 14es., III, 57 ds
Levy (E.)
Prov.), lui-même issu de
gris* (sens A1); suff.
-on*.