GRIBOUILLER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. 1611 « gargouiller (en parlant des intestins) » (
Cotgr.);
2. av. 1700 « écrire, peindre d'une manière confuse » (E.
Ghérardi,
Théâtre italien, 377 ds
DG). Empr. du néerl.
kriebelen onomat. « fourmiller, démanger; griffonner » avec substitution du suff.
-ouiller* plus expressif en fr. que le suff. dimin.
-eler. Bien que l'on n'ait pas d'attest. ant. au
xviies., tout laisse à penser que le mot existait déjà au
xvies. (
cf. gribouille* et
gribouillis*). Le sens 1
erdu néerl. « être agité par des mouvements incontrôlés » apparaît dans 1, v. aussi
gribouillis* (sens 1),
gribouille*,
cf. FEW t. 16, p. 386-387.