GOURER, GOURRER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. 2
emoitié
xiiies. [ms.]
gorré « trompé, dupé »
vilein gorré (
Le dit des Avocas, 342 ds
Romania t. 12, 218), attest. isolée; 2
emoitié
xves. [ms.] « duper, tromper » ([
Villon],
Ballade, VIII, 22, éd. A. Lanly : Gueux gourgourans par qui gueux sont
gourez); 1807 pronom. (d'apr.
Esn.);
2. 1832 « falsifier » (
Raymond) en partic. 1845 « falsifier des drogues » (
Besch.). Prob. dér. du rad.
gorr-, v. aussi
goret, le verbe signifiant prob. à l'orig. « agir comme un porc − c'est-à-dire d'une manière sale et méprisable − » (
FEW t. 4, p. 199b); l'hyp. de
EWFS2d'un empr. à l'ar.
gurûr « tromperie » ne repose que sur une similitude de son.