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GONFLER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. 1555 confler « enfler » (Vasquin Philieul [né à Carpentras], Toutes les euvres vulg. de Fr. Pétrarque, p. 103 ds Gdf. Compl.); 2. 1559 gonfler « faire augmenter de volume » (M. Mathée, Dioscoride, 444a d'apr. H. Vaganay ds Rom. Forsch. t. 32, p. 72 : La grappe de raisin fresche [...] gonfle l'estomac); 3. 1667 au fig. gonflé d'audace (Corneille, Attila, IV, 3); d'où p. ell. 1919 être gonflé « être audacieux » (De Beler, ex-aviateur ds Esnault, Notes compl. Poilu). Mot originaire du Sud-Ouest, issu du lat. conflare, proprement « activer (le feu) en soufflant », qui prit en b. lat. le sens « enfler » (v. TLL). Le fait que le mot soit bien attesté dans les dial. (v. FEW t. 2, p. 1040b) s'oppose à l'hyp. d'un empr. à l'ital. gonfiare (REW3, no2135; EWFS2; DEI).