FURONCLE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. a) 1372
ferongle (
Grande Chirurgie de Chauliac, ms. Montpellier Fac. Méd. 184 d'apr. Sigurs ds
Fr. mod. t. 33, p. 207);
b) prob. av. 1376
feroncle (
Liv. de fisiq. ms. Turin, fol. 27 r
ods
Gdf. Compl.); 1549
id. (
Trad. hyst. des plant. de L. Fousch, CXXXVI,
ibid.), encore sous la forme
froncle ds
Ac. 1740;
c) 1478
floroncle (
N. Panis,
Grande Chirurgie de Chauliac, d'apr. Sigurs,
loc. cit.);
2. 1538
furoncle (
J. Canappe,
Guidon en français, p. 46 ds
Fr. mod. t. 19, p. 20).
Furoncle, réfection étymol. du type
feroncle, issu par l'intermédiaire d'une forme *
fŭrŭncŭlus (assimilation du type
merveille*), du lat. imp.
fŭrŭncŭlus « abcès », sens issu p. anal. de celui de « bouton, bosse de la vigne; sarment sauvage (qui dérobe la sève aux tiges principales) », dimin. du b. lat.
furo,-onis pris au sens de « voleur » (
TLL s.v. 1629, 23;
cf. homo/homunculus), lat. class.
fur, furis « voleur », v.
Ern.-Meillet,
s.v. fur. La forme
floroncle, prob. p. infl. de l'a. prov.
floronc « furoncle » (1
remoitié
xives. ds
Rayn.) représentant sans doute un type *
flŭrūncŭs (avec métathèse;
cf. aussi
floronco en domaine ibérique ds
Cor.,
s.v. hurto).