FRIME1, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 2
emoitié
xiies.
faire frume « manifester de la mauvaise humeur »(
Richeut, 500, éd. I. Ch. Lecompte ds
Rom. R. t. 4, 1913, p. 279a);
ca 1450
faire frime (
Mistére du Viel Testament, éd. J. de Rothschild, 46573);
2. a) 1690 (
Fur. :
Frime. Terme populaire qui se dit en cette phrase, Il en fait la
frime, pour dire, la mine & la contenance. Il en fait la
frime de s'en aller, pour dire, Il en a fait semblant);
b) 1835
des frimes « ruses, tromperies » (
Balzac,
Le Père Goriot, p. 290).
Frime est issu de
frume (avec passage de
u à
i peut-être par dissimilation entre
ü, voyelle labiale, et
f-m, consonnes également labiales), qu'on peut rapprocher pour son emploi des a. fr.
chiere, semblant « mine »; d'orig. discutée,
frume est peut-être issu du b. lat.
frumen « œsophage, gosier »,
cf. FEW t. 3, p. 479a et 827b.