FRASQUE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1440-42 « acte extravagant » (
Martin Le Franc,
Champion des Dames, éd. A. Piaget, 4348);
2. 1522 « mauvaise farce » (
J. Bouchet,
Labyrinthe de fortune, f
o88 r
o, Phil. Le Noir, ds
Gdf. Compl.). Empr. à l'ital.
frasca « sornette » (dep. début
xives., Giordano da Pisa ds
Batt.), aussi « caprice, acte stupide » (2
emoitié
xives., Sacchetti,
ibid.), d'abord « branche d'arbre » (dep. Dante,
ibid.), d'orig. obsc. L'hyp. d'un étymon lat. vulg. *
virasca dér. de
virēre « être vert [en parlant des plantes] » (
Diez3, pp. 372-373) se heurte à de graves difficultés morphol. (
REW3, n
o9360) malgré les explications de J. Brüch ds
Z. fr. Spr. Lit. t. 52, p. 470. À l'hyp. d'une dérivation à partir d'un b. lat. *
fraxicare « briser », lui-même dér. de *
fraxus pour
fractus, part. passé de
frangere s'oppose le fait que le verbe ne semble pas avoir de descendant anc. en ital., v.
FEW t. 3, p. 771. Une orig. préromane
(DEI) demanderait à être démontrée.