FRANSQUILLON, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1867 (
Delvau :
francillon. Français, − dans l'argot des voleurs. Les Belges nous appellent
Fransquillons). Mot wallon
franskilion « qui affecte les manières et le langage des Français » (1739 ds
B. de la Commission royale de Topon. et de Dialectol. t. 28, p. 14 :
Fransquillon; v. aussi
Haust), formé sur le rad. de
francès « français »
(ibid.), avec suff. péj.
-illon (-ille* +
-on*
), cf. boquillon. Le fr. connaît déjà le terme d'arg.
francillon « français » dep. le
xviies. 1628 ([
Chereau],
J[
argon de l'argot réformé], I, 232 ds
Sain. Sources arg. t. 2 p. 353), [attesté à Anvers dès 1594], dér. du rad. de
français*; suff.
-illon (-ille* +
-on*
).