FOURRER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. a) ca 1165
forrer « doubler, garnir un vêtement avec de la fourrure » (
B. de Ste-Maure, Troie, éd. L. Constans, 1233 et 13335);
b) 1228
fourré « garni intérieurement de confitures, de farces, etc. » (
J. Renart,
G. de Dole, éd. F. Lecoy, 1513);
c) fin
xives.
se fourrer « se garnir d'habits bien chauds » (
E. Deschamps,
Œuvres, éd. Queux de St Hilaire et G. Raynaud, t. VII, 55);
d) 1464 orfèvr. [de pièces en métal vil couvert d'une fine couche d'or] (
Maistre Pierre Pathelin, éd. R. T. Holbrook, 339);
e) 1691 « recouvrir un cordage de bandes de toiles goudronnées, de fil de caret pour le préserver du frottement » (
Ozanam);
2. a) 1480
fourrer « mettre, faire entrer comme dans un fourreau » (
G. Coquillart,
Les Droitz nouveaulx ds
Œuvres, éd. M. J. Freeman, 1037);
b) 1419-22
se fourrer « se mettre, se placer quelque part » (
Chastellain,
Œuvres, éd. Kervyn de Lettenhove, t. 1, p. 293, 15). Dér. de
fuerre « fourreau »
(fourreau*
); dés.
-er.