FORME, subst. fém.
Étymol. et Hist. A. 1. 1119 « aspect visible de quelque chose, apparence extérieure » (
Ph. de Thaon,
Comput, 1521 ds T.-L.);
2. 1155 « apparence extérieure donnant à un être sa spécificité » (
Wace,
Vie de Saint Nicolas, éd. E. Ronsjö, 669);
ca 1165-70
en forme de (
B. de Sainte-Maure,
Troie, éd. L. Constans, 12356).
B. Technol.
1. fin
xies. « pièce ayant la forme du pied et servant à la fabrication des chaussures » (
Raschi,
Gl., éd. A. Darmesteter et D.S. Blondheim, t. 1, p. 72, n
o514a);
2. ca 1200 « banquette » (
Chanson d'Antioche, II, 50 ds T.-L.);
3. ca 1330 « gîte du lièvre » (
N. Bozon,
Contes moralisés, 43 ds T.-L.);
4. 1386 mar. « bassin » (
Das Seerecht von Oléron, éd. H. Zeller, Mainz 1906, p. 27);
5. 1549 terme d'impr. (
Plantin,
Corresp., II, 51);
6. 1636
forme de chapeau (
Monet).
C. En parlant de notions abstr.
1. 1270 terme de philos. (
P. de Peckam,
Lumiere as Lais, ms. Cambridge, S. John's College F 30, f
o4b ds
Gdf. Compl., s.v. formel);
2. 1280 « manière de procéder » (
Clef d'Amour, 2627 ds T.-L.);
3. xives. « manière dont on s'exprime » (
Pamphile et Galatée, éd. J. de Morawski, 29);
4. 1585
sans autre forme et figure de procès (
N. du Fail,
Contes d'Eutrapel, éd. J. Assézat, II, p. 180).
D. 1862 « condition physique » ici en parlant d'un cheval (
Le Sport, 11 juin, 1
eds
Quem. DDL t. 18). Empr. au lat.
forma.