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FORFANTERIE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1578 opposé à poltronnerie et présenté comme un empr. à l'ital. (H. Estienne, Deux dialogues du nouveau langage françois italianizé, éd. P. Ristelhuber, t. 1, p. 110); 1582 « imposture, tromperie » (F. Bretin, trad. de Lucien, Alexandre, 37-38 ds Hug.); 2. 1669 « fanfaronnade » (Molière, Tartuffe, III, 2 ds Livet). Dér. de forfant « coquin » (dep. 1546, Rabelais, Tiers Livre, éd. M. A. Screech, chap. 48, p. 321), empr. à l'ital. forfante, furfante « id. » (dep. 1remoitié du xvies., Sabba de Castiglione ds Batt.), part. prés. adjectivé de furfare, lui-même empr., d'apr. Devoto et Batt., au fr. forfaire*. Le mot fr. a prob. subi l'infl. sém. de fanfaron* pour le passage de 1 à 2 (v. Cor., s.v. farfante). L'a. prov. forfan, proposé comme étymon par Bl.-W.3-5et FEW t. 3, p. 351b, semble peu attesté (mentionné seulement ds Pt Levy); le m. fr. forffault (xves., Myst. de St Etienne, 412, éd. G. A. Runnalls, p. 79), que DG propose de corriger en forfant et sur lequel cette hyp. s'appuie, reste douteux.