FEUTRER, verbe.
Étymol. et Hist. 1. Fin du
xies. [mss des
xive-
xves.]
feltred « (laine) feutrée » (
Raschi,
Gl. éd., A. Darmesteter et D. S. Blondheim t. 1, 467), emploi isolé; 1752
feutrer « mettre en feutre (du poil, de la laine) »
(Encyclop.); 2. ca 1175
feutrée « (selle) garnie de feutre » (
Horn, éd. M. K. Pope, 2194); 1309
feutrer « garnir de feutre » (
J.-M. Richard,
Une Petite nièce de saint Louis, Mahaut, p. 197);
3. 1680 « rembourrer (une selle) » (
Rich.);
4. 1841
feutré « qui offre l'aspect du feutre » (
Balzac,
Tén. affaire, p. 82);
5. 1901
à pas feutrés (
Lorrain,
Phocas, p. 168). Dér. de
feutre*; dés.
-er.