CUL-DE-JATTE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1604 (Journal de J. Héroard sur l'enfance et la jeunesse de Louis XIII, I, 69 d'apr.
FEW t. 2, 2, p. 1515 b); av. 1660 (
Scarron,
Poésies diverses,
Œuvres, t. VII, p. 10 ds
Littré). Composé de
cul*
, de* et
jatte* soit parce que l'infirmité rendait l'extrémité du corps de ces personnes semblables à une jatte, soit p. allus. à l'appareil en forme de jatte dont se servaient les estropiés pour se déplacer (
cf. cul de jatte « sorte de jatte servant à ceux qui n'ont plus l'usage de leurs jambes »
Scarron,
Testament ds
Littré,
s.v. cul et
aller le cul dans un plateau, 1617,
A. d'Aubigné,
Les Aventures du baron de Faeneste, II, 6).