COURTISER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1557 « faire sa cour à quelqu'un de puissant » (
O. de Magny,
Souspirs, p. 67 ds
IGLF); 1560 spéc. « faire sa cour à une femme » (
J. Grevin,
L'Olimpe, p. 293,
ibid.). Empr. à l'ital.
corteggiare, attesté dep. le
xives. au sens de « faire partie de la cour d'un personnage important » (
Libro di viaggi ds
Batt.), dep. 2
emoitié
xves. au sens de « faire sa cour à quelqu'un de puissant » (Savonarole,
ibid.) et dep. début
xvies. au sens de « faire sa cour à une femme » (L'Arioste,
ibid.), dér. de
corte (
cour*; v.
Tracc., pp. 132-133;
Wind, p. 138;
Hope, pp. 184-185), plutôt que transformation, sous l'infl. de
courtisan*, de l'a. fr.
cortoier « faire partie de la cour d'un prince, d'un seigneur » (
FEW t. 2, p. 851a;
EWFS2;
Bl.-W.5) qui ne semble pas attesté au-delà du début du
xives. (v.
Gdf. et T.-L.).