COUREUR, EUSE, subst.
Étymol. et Hist. A. Subst.
1. a) ca 1160 « éclaireur » (
Eneas, éd. J. J. Salverda de Grave, 6939);
b) 1
remoitié du
xiiies. « messager » (
Chrétien,
Evangile de Nicodème, éd. G. Paris et A. Bos, 197);
2. 1559 sp. (
Amyot,
Vies, Démosthène, 8 ds
IGLF);
3. a) 1560 fém. « débauchée » (
J. Grévin,
Les Esbahis ds
Théâtre complet, éd. L. Pinvert, p. 161); 1566 masc. « débauché » (
H. Estienne,
Apologie, chap. 18 ds
Gdf. Compl.);
b) 1585 « celui qui recherche, fréquente quelque chose » (
N. Du Fail,
Contes et discours d'Eutrapel, t. 2, p. 209 ds
IGLF);
4. 1859 ornith. « ratites » (
Bouillet).
B. Adj. 1165-70 « qui court vite » (
B. de Sainte-Maure,
Troie, éd. L. Constans, 30016). Dér. de
courir*; suff.
-eur2*. Pour A 4,
cf. lat. sc.
cursores «
id. », nom donné en 1815-22 par le naturaliste fr. H.-M. de Blainville d'apr.
NED, s.v. Cursores.