COUPURE, subst. fém.
Étymol. et Hist. A. 1. 1279
copeure [des arbres] (doc. ds
Gdf.); 1393 « incision faite par un instrument tranchant » (
Ménagier, II, 43 : endroit de la
coupeure);
2. fin
xviies. « solution de continuité dans un terrain » (
Saint-Simon, III, 318 ds
DG).
B. 1. 1580 littér.
coupure (des chapitres) (
Montaigne,
Essais, éd. A. Thibaudet, III, IX, 1117);
2. 1792 fin.
coupure d'assignat (
Coll. Lois, t. X, p. 591 ds
Brunot t. 9, p. 1079).
C. 1834 « suppression dans une œuvre littéraire » (
Land.). Dér. de
couper*; suff.
-ure*.