COULAGE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Fin
xvies. « perte des germes du fruit sous l'effet de la pluie à l'époque de la floraison » (
Guidon de la Mer in
Pardessus,
Collection de Lois maritimes antérieures au 18es., 2, 380 ds
Quem.);
2. 1625-51 fig. [
être]
au coulage « être perdu » (cité ds
Héron, p. 50 : la bière est o
coulage);
3. 1837 « perte par gaspillage » (
Balzac,
Employés, p. 276 : Le
coulage consiste à faire faire des travaux qui ne sont pas utiles ou nécessaires);
4. 1845 « action de couler la lessive » (
Besch.). Dér. du rad. de
couler*; suff.
-age*.