COU, subst. masc.
Étymol. et Hist. A. 1. « Partie du corps », a. fr.
col, v. ce mot;
cou sing.
ca 1170 (
B. de Ste-Maure,
Ducs Normandie, éd. C. Fahlin, 13756); 4
equart
xives.
jusques au cou (
Froiss., II, III, 114 ds
Littré); 1644
se jeter au cou de qqn (
Corn.,
Le Ment., II, 5,
ibid.); av. 1650
la bride sur le cou (Vaugelas ds
Trév. 1704);
2. élément de composition dans la dénomination de certains oiseaux 1767
cou rouge « rouge-gorge » (
Salerne,
Hist. nat. éclaircie dans une de ses parties, l'ornithologie, Paris ds
Roll. Faune t. 2, p. 260); 1829
cou-coupé (
Boiste).
B. P. anal.
1. 1172-74
col del pié (
G. de Pont-Ste-Maxence,
St Thomas, éd. E. Walberg, 1936, vers 2085; var.
kou del pé, ms. Bibl. nat. 13513, 1
remoitié
xiiies. ds
Gdf. Compl.);
2. 1690 « partie étroite et allongée d'une bouteille » (
Fur.);
3. élément de composition dans la dénomination de certains végétaux 1732
cou de chameau (Trév.); 1832
cou-de-cigogne (
Raymond);
4. 1808, 13 avr.
cou de cygne « partie courbe qui dans une voiture à quatre roues, réunit la caisse à l'avant-train » (
Stendhal,
supra ex. 4). Doublet de
col*, à partir du régime plur.
cous de ce mot.