CORRECTEUR, TRICE, subst. et adj.
Étymol. et Hist. I. Subst.
A. 1. 1275
corrector « supérieur d'un ordre religieux (ordre de Grandmont) » (Abb. de Boulogne, A. Loir-et-Cher ds
Gdf. Compl.);
2. 1
remoitié
xives.
correcteres « celui qui châtie, qui redresse les fautes, censeur » (
G. Le Muisit,
Poésies, II, 220 ds T.-L.).
B. 1. 1371 « contrôleur (des comptes) » (
Oresme,
Polit., 2
ep., f
o18
d, éd. 1489 ds
Gdf. Compl.);
2. 1531, 2 janv. impr. « celui qui marque sur les épreuves les fautes à corriger » (cité ds
Pansier,
Hist. du livre et de l'imprimerie à Avignon du XIVeau XVIes., t. 3, p. 124 : [...] chescunes premieres fuelhes [...] approuvées par le
correcteur);
3. 1907 juin « personne qui corrige les épreuves d'examen » (
Alain-Fournier,
Corresp. [avec J. Rivière], p. 158).
II. Adj. 1911 « qui corrige »
verres correcteurs (
Macaigne,
loc. cit.); 1933
coefficient correcteur (
G. Duhamel,
Notaire Havre, p. 13). Empr. au lat. class.
corrector « celui qui corrige, réforme quelque chose, quelqu'un, censeur »; A 1 en lat. médiév. 1258 (
Du Cange,
s.v.).