CORNETTE1, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 2
emoitié
xiiies. « corne, pointe d'une coiffure de femme » (
Contenance des femmes, éd. Jubinal,
Nouv. Rec., II, p. 176); 1396 « bande, draperie [issue de la pointe] couvrant la tête des femmes, retombant par derrière » (
Compte ds
Gay); 1532 « pièce de taffetas noir que portaient autour du coû les universitaires et les parlementaires » (
Rabelais,
Pantagruel, éd. L. Saulnier, V, 113);
2. av. 1514 p. anal. de forme avec cette draperie « enseigne » (
Lemaire de Belges,
Pompe funeralle de Phelipes de Castille ds
Hug.); d'où 1554 « troupe de cavalerie » (
Amyot,
Diodore, XVII, 12,
ibid.); 1578 « celui qui porte l'enseigne » (
H. Estienne,
Dial. du lang. franç. ital., I, 369,
ibid.). Dér. de
corne*; suff.
-ette*.