CONVENIR, verbe trans.
Étymol. et Hist. A. 1. Mil. du
xies. impers. « il est bon que, il faut que » (
Alexis, éd. C. Storey, 411);
2. début du
xiies. « être convenable pour, plaire à (quelqu'un) » (
Psautier d'Oxford, éd. F. Michel 64, 1 [te decet hymnus]);
3. ca 1165 « aller bien avec, être approprié à (quelque chose ou quelqu'un) » (
B. de Sainte-Maure,
Troie, éd. L. Constans, 5425);
ca 1275 part. prés. adj. « qui convient » (
J. de Meun,
Rose, éd. F. Lecoy, 7641);
4. 1538 intrans. « s'accorder, être en conformité » (
Est.).
B. 1. 1243
convint que impers. « on tomba d'accord, il fut décidé que » (Ph.
Mouskes,
Chronique rimée, éd. De Reiffenberg, 16473); 1752 part. passé adj. « déterminé, fixé »
(Trév. Suppl.); 1838 subst. (
Stendhal,
Mém. d'un touriste, t. 3, p. 209);
2. xiiies. « reconnaître, avouer » (Doc. A. Ille-et-Vilaine ds
Gdf. Compl.). Du lat. class.
convenire « se rassembler, convenir, s'adapter; s'accorder sur quelque chose ».