CONVENANCE, subst. fém.
Étymol. et Hist. A. Fin du
xiies. « accord, pacte » (
Raimbert de Paris,
Chevalerie Ogier de Danemarche, éd. J. Barrois, 4168) − 1688 (
Miège,
The great french dictionary ds
FEW t. 2, p. 1127 a,
s.v. convenire).
B. 1. a) 1504 « rapport de conformité, analogie entre deux choses » (
J. Lemaire de Belges,
Couronne Margaritique, IV, 75 ds
Hug.); 1798
mariage de convenance (Ac.);
b) ca 1790 « commodité, agrément » (
Marmontel,
Contes moraux, Scrup. ds
Littré);
2. a) 1740 « caractère de ce qui est conforme aux bons usages »
(Ac.);
b) 1762 plur. « règles du bon usage » (
J.-J. Rousseau,
La Nouvelle Héloïse, II, 2, éd. H. Coulet et B. Guyon, t. 2, p. 194). Dér. de l'a. fr.
co(n)venant, part. prés. subst. de
convenir* (v.
covenant); suff.
-ance* (
cf. lat. class.
convenientia, « accord parfait, harmonie; convenance »).