CONTRIT, ITE, adj.
Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1174 relig.
quer contrit (
G. de Pont-Ste-Maxence,
St Thomas, éd. E. Walberg. 5963);
b) ca 1360 [date du ms.] « qui regrette une erreur commise (en gén.) » (
Passion, ms. Dijon 298, f
o125 c ds
Gdf. Compl.);
2. av. 1695 « (air, visage) qui exprime le repentir » (
La Fontaine,
Epitre à M. de Vendôme ds
Œuvres, éd. H. Régnier, t. 9, p. 208), attest. isolée; 1830 (
Stendhal,
Rouge et Noir, p. 175). Empr. au b. lat.
contritus, adj. attesté au sens 1 a chez les auteurs chrét. du
ves., part. passé du lat. class.
conterere, proprement « broyer » et au fig. « détruire, user, consumer ».