CONSOMPTIF, IVE, adj.
Étymol. et Hist. 1. 1314 méd.
consumptif « qui absorbe (les humeurs du corps humain) » (
H. de Mondeville,
Chirurgie, éd. A. Bos, § 1312) − 1580 [ou rééd. du
xviies.],
Joubert,
Grande chirurgie ds
Gdf. Compl.;
2. 1672 méd.
consomptif « dont la vertu caustique détruit les chairs, les excroissances » (
B. Bauderon, F. Verny,
La Pharmacopée, p. 167), qualifié de ,,vieux`` dep.
Ac. 1835;
3. 1808 méd. « qui est caractérisé par la consomption » (
Cabanis,
Rapports du physique et du moral de l'homme, t. 1, p. 423), qualifié de ,,désuet`` ds
Méd. Biol. t. 1 1970. Dér. sav. du rad. du part. passé
consumptus, de
consumere « détruire », v.
consumer; suff.
-if*.
Consumptivus est attesté en lat. médiév., dans la 1
remoitié du
xiies., au sens de « qui détruit, fig. » (Suger ds
Nierm.).