CONFESSEUR, subst. masc.
Étymol. et Hist. A. Av. 1155
confessour « titre donné aux saints qui ne sont ni apôtres ni martyrs » (
Wace,
St Nicolas, éd. E. Ronsjö, 1539).
B. 1195-1200
confessor « prêtre qui entend les confessions » (
Renart, éd. M. Roques, XIV, 14842); 1350
confiesseur (
G. Le Muisit,
Poésies, éd. Kervyn de Lettenhove, t. I, p. 257); 1383
confesseur (
Ménagier, éd. Soc. Bibliophiles fr., t. I, p. 26). A est empr. au lat. chrét.
confessor « celui qui professe la foi chrétienne », le terme désignant d'abord un martyr, puis celui qui s'est affirmé témoin du Christ par une sainte vie
(Catholicisme), dér. de
confessus, part. passé de
confiteri (confesser*
). B empr. au lat. médiév.
confessor « prêtre qui entend les confessions » (
ca 827, Walahfrid Strabo ds
Nierm.).