CONDESCENDANCE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1608-09 « complaisance qui fait qu'on se rend aux sentiments, aux volontés d'autrui » (
Fr. de Sales,
Introd. à la vie dévote, III, 1 ds
DG : La douceur et
condescendance);
2. 1826 péj. « complaisance coupable » (
Lamennais,
De la religion, t. 2, p. 235); 1832
id. « air faussement protecteur » (
Karr,
Sous les tilleuls, p. 222 : Il n'avait vu que de dos son obligeant voisin, mais cette
condescendance, cette quasi pitié pour sa taille lui semblait insultante). Dér. du rad. de
condescendre*; suff.
-ance*.