CONDAMNATION, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. xiiies.
condempnation « jugement, sentence » (
Cout. d'Artois, 153 ds
Delb. Notes [ms. déposé à la Sorbonne] : Et est sentence deffinitive, qui determine principale question, et doit contenir absolution ou
condempnation, ou autrement ne vaut riens); 1536, 30 août
condamnation (
Edit de Fr. Iersur la just. dans le duché de Bret. ds
Gdf.,
s.v. condeau); en partic.
a) 1525 en parlant de Dieu (
Evang. selon saint Jean, V, 24,
Nouv. Testam., éd. Lefebre d'Etaples ds
Littré);
b) 1862, sept. en parlant d'un malade (
E. et
J. de Goncourt,
Journal, p. 134); 1474
condempnacion « amende » (
Lettres de Louis XI, éd. von Vaësen et Charavay, t. 5, p. 275 ds
Bartzsch p. 83);
2. 1541 « blâme, réprobation » (
Calvin,
Instit., II, p. 68 ds
Hug.); 1688 « acte, fait, écrit portant témoignage contre » (
Boss.,
Var. X ds
Rob.);
3. 1961 « dispositif permettant de bloquer une serrure » (
Lar. encyclop.). Empr. au lat. class.
condemnatio « sentence, peine »; b. lat.
condemnatio pecuniaria « peine pécuniaire »; fig. « repréhension, blâme » en b. lat.