COLOPHANE, subst. fém.
Étymol. et Hist. xiiies.-
xives.
colofonia, colaphonie, colofonie (
Antidotaire Nicolas, éd. P. Dorveaux, § 34, 35 et 36, pp. 17-18); 1579
colophone [et non
colophane comme l'indique l'éd. Malgaigne] (
A. Paré,
De la composition des médicaments, éd. 1585 et 1598, chap. 26 et 27); 1580
colofaigne (
B. Palissy,
Discours admirables, éd. 1844, p. 208 ds
Hug.); 1704
colophane (Trév.). Empr. au lat.
(resina) colophonia « (résine) de Colophon » attesté dep. l'époque impériale et empr. au gr. Κ
ο
λ
ο
φ
ω
ν
ι
́
α dér. du nom de la ville d'Asie Mineure Colophon (Κ
ο
λ
ο
φ
ω
́
ν). Le changement de la finale, difficile à expliquer, est peut-être dû à une influence de
diaphane* à cause de l'aspect de cette résine (
FEW t. 2, p. 921b);
cf. aussi élément suff.
-phane.