COIFFER, verbe trans.
Étymol. et Hist. A. 1. Ca 1280 l'obj. désigne une pers. « mettre une coiffe sur la tête de quelqu'un » [
fames]
espès coiffïes (
Clef d'Amors, 2425 ds T.-L.); 2
emoitié
xiiies. [date du ms. Bibl. nat. fr. 1593, anc. 7615] (
Contenance des fames ds
A. Jubinal,
Nouv. rec., II, 174); 1538 l'obj. désigne une coiffe « mettre sur sa tête » (Cl.
Marot,
Temple du Cupidon, 219);
2. a) 1549
né coeffé (
cf. coiffe 3 b) fig. (
Est.);
b) 1599
coiffé de « entiché de » (
Fauchet,
Antiq. gaul., III, 2 ds
Gdf. Compl.).
B. 2
emoitié
xiiies. « mettre en ordre les cheveux de quelqu'un » (?) (
Contenance des fames, ibid. : Or est lavée, or est peigniée, Or
est coifée, or est treciée). Dér. de
coiffe*; dés.
-er.