CLAUSE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1172-74 « fin de vers, ligne » (
G. de Pont-Ste-Maxence,
St Thomas, éd. E. Walberg, 6164) − 1370 (
Froissart,
Espinette amoureuse, éd. A. Fourrier, 2340); d'où
ca 1280 « conclusion, sentence » (
J. de Meun,
Rose, éd. F. Lecoy, 8724) − 1611,
Cotgr.;
2. 1463 dr. « disposition particulière » (
Lettre de Louis XI ds
Bartzsch, p. 133). Soit empr. sous une forme abrégée au lat.
clausula, v.
clausule (
FEW t. 2, p. 754); soit plutôt empr. au lat. médiév.
clausa « passage, membre de phrase » (
ca 1276 ds
Mittellat. W. s.v., 691, 56; v. aussi
Nierm.), part. passé fém. substantivé du lat. class.
claudere (
clore*) attesté comme terme de rhétorique par Cicéron au sens de « terminer une phrase (par une clausule) » avec infl. sém. de
clausula (
clausule*). Le terme de droit a pu être introduit par l'intermédiaire du prov.
clauza (1275 ds
Rayn. t. 2, p. 408b), le sud de la France étant pays de droit écrit (
FEW, loc. cit.).