CHROME, subst. masc.
Étymol. et Hist. A. 1562 mus.
crome « dièse » (
Maurice Scève,
Microcosme, L. II, p. 66 ds
Hug.), repris en 1832
chrome (
Raymond); considéré comme anc. de
Ac. Compl. 1842 à
Guérin 1892.
B. 1753 rhét. (
Encyclop. t. 3).
C. 1797 chim. (
Vauquelin,
J. des Mines, 34 [Messidor, an 5], 757 ds
Quem. : J'ai cru devoir adopter [...] le nom de
chrôme [...] qui m'a été proposé par le citoyen Haüy). Empr. au gr.
χ
ρ
ω
̃
μ
α « couleur du corps humain; couleur » au fig. domaine de la rhét. « coloris du style, figure, ornement du style », domaine de la mus. « modulation, mélodie, air; genre de composition où l'on procède par demi-tons, musique chromatique ». Pour A, v.
chromatique2. Le chrome (C) a été ainsi nommé en raison des belles couleurs de ses composés (
FEW t. 2, p. 657a).