CHEVEU, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Mil.
xies.
chevels cas régime plur. (
Alexis, 87a ds T.-L.);
xves.
en cheveux « sans bonnet ni coiffe » (
Louis XI,
Nouv., XXXVII ds
Littré); d'où les expr. fig.
a) 1558
empoigner (l'occasion) aux cheveux (
Joachim du Bellay,
Au roi, s. la trêve ds
Gdf. Compl.); 1584
tenir l'occasion par les cheveux (
O. de Turnebe,
Les Contens, I, 3,
ibid.);
b) av. 1630
faire dresser les cheveux à la teste de (quelqu'un) (
Aubigné,
Vie, XXI ds
Littré);
c) 1671
prendre quelqu'un aux cheveux (
La Fontaine,
Contes, éd. H. Régnier, t. 5, p. 12); 1690
fendre un cheveu en deux (
Fur.);
2. p. anal. lang. poétique av. 1560
les verds cheveux du boccage (
J. du Bellay, III, 77 r
ods
Littré); 1556 bot.
cheveux de Venus (
Bernard Dessen,
Compositione medicamentorum, p. 197 cité ds
R. Lang. rom., t. 5, p. 77). Du lat. class.
capillus « cheveu ».