CHEVALERIE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1100 « exploit chevaleresque » (
Roland, éd. J. Bédier, 595); « qualités du chevalier » (
ibid., 3074); 1165-70 « qualité, état de chevalier » (
Wace,
Rou, éd. H. Andresen, II, 3913); d'où 1160
maintenir chevalerie « se conduire en chevalier » (
Eneas, éd. J.-J. Salverda de Grave, 2667); 1155 « ensemble de chevaliers » (
Wace,
Brut, éd. I. Arnold, 9801); 1165-70
flor de la chevalerie « élite des chevaliers » (
Wace,
Rou, éd. H. Andresen, III, 10185 ds
Keller, p. 168b);
2. a) ca 1180 désigne un ordre milit.
ordenes de la cevalerie (Moniage Guillaume, éd. W. Clœtta, 2
erédaction, 640);
b) av. 1648 désigne les chevaliers de l'ordre (
Voi. l. 85 ds
Rich.);
3. 1798
chevalerie « extraction, noblesse de race »
(Ac.). Dér. du rad. de
chevalier*; suff.
-erie*. Voir J. Flori ds
Le Moyen Âge, t. 81, 1975, pp. 211-219.